Samedi :

 

Réveil matinal (encore plus dur), et petit déjeuner toujours en compagnie de Timothy Trust dont nous découvrons un peu plus chaque jour.

 

Direction le palais des congrès où nous faisons le filtrage de la conférence de Geoffrey Durham à laquelle nous assistons ensuite.

Carré magique, fil hindou, bague himber (avec mon alliance en plus !) et une vision sympathique de la magie, du cadre de travail.

Cet homme respire la bonhommie mais a bien fait souffrir Boris Wild à la traduction.

 

Nous fonçons ensuite au concours de scène qui a déjà débuté depuis quelques minutes.

Présenté de main de maître par David Ethan et Spontus qui nous font part de leurs créations dans un style  présentation/conférence plein d’humour.

Le « Running gag » en deux temps est très drôle, le coup du T-shirt est déjà volé par mes soins et le gimmick pour la paille géante est tout simplement un bonheur.

Un temps de préparation d’un concurrent a même permis à Spontus de passer un de ces coups de gueule (mais était ce vraiment le bon lieu ?).

 

En concurrent nous avons eu :

 

Fabien Olicard en mentalisme, noms écrits et propriétaires retrouvés, prénoms devinés etc…

Alan Ghayar en mentalisme, avec des clés mélangées, un seul cadenas, et le spectateur qui pense avoir la bonne clé qui se déplace de lui-même suivi d’une prédiction et un loto télépathique.

Malheureusement trop long pour le jury, comme dirait Antoine : « C’est le premier candidat qui passe autant de temps dans le rouge que dans le vert ».

Balthazar en Magie Comique : ambiance cabinet médical d’un magicologue, une femme veut faire soigner son mari, drogué des cartes qui ne la touche même plus. Le moment fort de ce numéro étant quand la demoiselle se retrouve en lingerie, mais bon, passons.

Max Guito en magie générale : numéro de manip de CD en ajout avec un écran d’où vont et viennent des objets. Son numéro s’est nettement amélioré depuis que nous l’avions vu. Chapeau, nous n’avons pas été étonné qu’il rafle tous les prix…

Et finalement Jimbreitz en magie pour enfant : mais alors là je n’ai pas compris ce qu’il faisait dans cette catégorie. Il tue un poisson et le bouffe devant tout le monde… On ne fait pas çà pour des enfants !

 

Nous en profitons pour nous restaurer et retrouvons O’Shan et Naga , Larifoulette (qui nous a rejoint la veille), Claude et Aude du Scarabée Jaune, Jérémy, Emmanuel, Nicolas.

 

Nous sommes aussi allé visiter l’expo sur la magie et celle sur les ventriloques proposées.

 

14h30 : conférence de François Bost, univeristaire et de Fanch Guillemin, historien et magicien : sur l’histoire de la magie au 18^ème siècle.

Passionnant et fait travailler les neurones, tout en remettant en question la paternité sur la magie moderne de Robert-Houdin et en approfondissant la vie de Pinetti.

Génial, il en faut plus des conférences comme çà.

 

Puis re-coup à boire et retrouvailles en attendant la fin de la conférence de Juan Tamariz pour faire ……… son INTERVIEW. Et oui vous avez bien lu.

14 minutes de bonheur : une seule question posée : quel est le secret de votre succès ?.

 

A découvrir bientôt sur www.Chop-Cup.com.

 

Puis repas rapide plein de féculents avec David Ethan pour ma part avant de retourner au palais.

 

Là nous assistons  au Grand Gala : présenté par Norbert Ferré .

 

Premier numéro de Steffen Lauren’s en garçon de piste du cirque.

Très poétique et encore meilleur qu’à la Colombes d’Or.

20 minutes de Norbert Ferré : superbe, il n’y a rien de plus à ajouter.

Suivi de Joël et Jil dont je n’ai pas saisi tout le second degré, mais qui ont, semble t’il, gagné un prix FISM avec ce numéro il y a quelques années.

Numéros de PC Sorcar Jr : danse hindoue, homme décapité et vision X.

Une magie très décalée et venant de l’autre bout du monde. J’ai aimé !

 

Petit Entracte.

 

Omar Pacha et son numéro de lumière noire, je ne m’en lasse pas.

Les Mentaloss, décalés, pleins d’humour, parfois quelques longueurs, mais très bon dans l’ensemble.

Un numéro de Diabolo innovant et tenu de main de maître par les Filophiles.

Et enfin le numéro doux et poétique du manipulateur David Souza.

 

Evacuation en trombe de la salle pour rejoindre le deuxième étage ou se déroule le Bar Magique de Juan Tamariz : fantastique, bluffant, magique et quelle prestance. Déjà en 2001 il m’avait rendu fou, on en reprend un couche cette année.

 

Dernier verre et au lit : il est 3 h. (ouch)